La propolis, c’est un ensemble de substances
résineuses, gommeuses et balsamiques, recueillies par les abeilles à partir de
plantes et d’arbres tels que le bouleau, le saule, le chêne, etc.
La propolis est dans la ruche un antibiotique
naturel. En plus de la climatisation du nid, elle sert à consolider les
alvéoles, à défendre la ruche par la réduction du trou d’envol et à embaumer
les cadavres des petits prédateurs.
Utilisé par les Egyptiens, les Grecs, les
Romains…, la Propolis a perdu de son brio avec l’avènement des antibiotiques.
Françoise Sauvager, docteur en pharmacie, maître de conférences et
chercheuse au laboratoire de microbiologie de la faculté de pharmacie de
Rennes, auteure d’une thèse sur les propriétés antivirales, ne cesse de
militer pour sa réhabilitation dans notre arsenal thérapeutique.
« De par sa concentration extraordinaire
en polyphénols, dont certains esters d’acides phénoliques (très étudiés
actuellement en cancérologie) et de nombreux flavonoïdes, la propolis, qui
contient près de 300 principes actifs, bénéficie d’un potentiel thérapeutique
très étendu. Elle est d’ailleurs considérée comme un médicament en Suisse et en
Allemagne et l’OMS l’a inséré dans le programme Nutrition et Santé. »
Source : ABC de l’apiculture, GDSA 22
(conférence du congrès de la FNOSAD, 18 et 19 novembre 2017)
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